Présentation de l’INSR

Présentation de l’Institut Normand de Sciences Religieuses

Pascaline Lano et Yves Millou, responsables des deux sites, présentent l’INSR de Caen et de Rouen aux futurs étudiants et auditeurs 

Pouvez-vous nous présenter les sites qui accueilleront cette formation 

Les deux sites sont connus depuis longtemps dans nos diocèses, car il s’agit toujours des lieux où se tenaient les cours du CET de Caen et du CTU de Rouen. Les enseignants, les salles de cours, les bibliothèques sont les mêmes, et les cours proposés en grande partie similaires : le cursus principal en sciences religieuses se répartit simplement en 3 années pour les étudiants à plein temps et en 6 années pour les étudiants à mi-temps. La visée pastorale est davantage marquée, mais les exigences universitaires bien présentes. 

Quels types de cours proposez-vous ? 

Quatre sortes de cours principaux dans le cursus de sciences religieuses : l’écriture sainte tient une place centrale comme dans toute formation en théologie, puis la théologie fondamentale et dogmatique sur les fondements de la foi et leur interprétation dans l’histoire, un ensemble de cours de théologie morale, spirituelle, pastorale, liturgique et sacramentelle et enfin la philosophie, l’histoire et les sciences humaines  pour articuler les connaissances de foi avec la culture contemporaines. Pour le parcours en pastorale scolaire s’ajoutent des cours sur la catéchèse, les techniques d’animation, l’enseignement catholique et l’éducation. 

Faut-il forcément être motivé par un diplôme pour venir ? 

Les diplômes constituent pour nous la feuille de route, afin de favoriser une formation universitaire de qualité pour les jeunes ou des personnes appelées à prendre des responsabilités dans l’Eglise, c’est le socle en quelque sorte.  Nous-mêmes, actuellement enseignants en théologie et maintenant responsables de l’INSR, nous avons commencé notre formation à Caen et à Rouen avant de finaliser un Master d’enseignement à l’ICP.  

Mais ensuite chacun peut venir pour des motivations diverses et choisir ce qui lui correspond : certains viennent en auditeurs libres pour un cours par semestre, ils sont accueillis et accompagnés tout aussi sérieusement. Certains commencent d’ailleurs tout doucement comme auditeurs-validants et, découvrant la joie d’approfondir leur connaissance de la foi, deviennent étudiants. Nous pouvons vraiment témoigner d’un appel intérieur qui se produit parfois, d’une grande soif de comprendre et joie de découvrir les grands textes de la Tradition. 

Qui sont les enseignants ? 

Nous sommes pour la plupart insérés dans la vie ecclésiale de nos diocèses ; les deux-tiers des enseignants sont des prêtres, les autres des laïcs dument diplômés et presque tous formés au départ à Caen et à Rouen. En rejoignant le cursus de l’IER nous bénéficions d’une expertise nouvelle, et savons aussi que pour l’avenir, s’il manque un enseignant dans une matière, nous pourrons recevoir les cours à distance tout en accompagnant les étudiants sur place. 

Pour les personnes qui habitent loin de Caen ou Rouen que proposez-vous ? 

De fait, il est plus facile de venir à Caen ou Rouen pour le cursus complet ou pour bénéficier de la formation professionnelle. En proposant des cours le lundi et mardi à Caen et le vendredi et samedi à Rouen, nous essayons de diversifier l’offre. Dans une collaboration que nous essayons d’accentuer avec les services de formation permanente des 6 diocèses, nous proposons aussi des cours délocalisés dans des centres urbains distants des deux chefs-lieux, cours qui peuvent être plus courts, ou plus ciblés, pour donner le goût à des personnes de se former, leur mettre le pied à l’étrier. Ces cours n’ont pas tout à fait le même statut (comme les sessions ou cours du soir) mais sont indispensables pour aller à la rencontre d’un public nouveau qui n’a pas la possibilité de venir à Caen ou à Rouen.