Retour sur l’inauguration à Rouen

Retour sur l’inauguration à Rouen

Ce samedi 12 septembre 2020, en la cathédrale de Rouen, Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, a officiellement proclamé l’inauguration de l’antenne rouennaise de l’Institut Normand de Sciences Religieuses (INSR), dont l’inauguration à Caen avait eu lieu jeudi 10 septembre en présence de Mgr de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des Evêques de France. Cette inauguration à Rouen a eu lieu en ouverture du Forum des Formations, organisé par le Service de la formation diocésaine, dont le but était de faire connaître au plus grand nombre la variété des formations proposées en ce début d’année scolaire.

La directrice de l’INSR, Mme Pascaline Lano, et son directeur-adjoint, M. Yves Millou étaient présents et ont dévoilé la plaque de l’INSR avec l’aide d’étudiantes présentes dans le public. Prenant la parole en premier, M. Millou a rappelé l’historique du CTU, dont l’INSR de Rouen se présente comme le successeur, sa naissance en 1996 par Mgr Duval, ses directeurs successifs, ses réalisations, le nombre de ses diplômés, etc. Puis, se tournant vers l’avenir, il a évoqué l’INSR comme le rêve d’une flotte de vaisseaux, celui de Caen et de Rouen, filant toutes voiles dehors à la suite du navire-amiral de l’IER (Institut Supérieur de Sciences Religieuses), avec à son bord enseignants, étudiants, personnels, tous lancés à la découverte de territoires nouveaux, leur boussole (Jésus-Christ) leur montrant le port du salut !

Mme Pascaline Lano a ensuite pris la parole pour rappeler dans quel esprit l’INSR a été fondé, sur quelles valeurs, et avec quels objectifs. Elle a situé cette fondation dans le sillage du texte du pape François, Veritatis gaudium, et développé les critères pour la mission auquel le pape est attaché, et qui naturellement s’appliquent à l’INSR : la contemplation du cœur du kérygme, de la révélation en Jésus-Christ ; l’exigence du dialogue avec les cultures et l’importance des autres matières non théologiques dans le cursus ; l’interdisciplinarité que reflètent les différentes couleurs du logo de l’INSR, et enfin la nécessaire prise en compte de la dimension de réseau, des liens avec les autres lieux de formation existant auprès ou au loin.

Enfin, Mgr Lebrun, en s’appuyant sur les 4 lettres de l’acronyme INSR, a rappelé que l’Institut inauguré cette semaine à Caen puis à Rouen, n’est pas une structure isolée, mais elle forme comme une cellule de ce grand corps qu’est l’Eglise, participant à son développement et la « formant » de l’intérieur. L’adjectif Normand fait référence à cette portion géographique de l’action que l’INSR ambitionne d’avoir, et indique bien que son avenir se doit d’être non pas bipolaire, mais multi-polaire, puisque ce sont les six évêques normands qui sont à l’origine de la création de l’Institut, et que sans leur volonté commune, rien n’aurait été possible.

Le mot Sciences, a dit Mgr Lebrun, a pu lui faire regretter un temps le terme Théologique, qui était présent dans le T des appellations antérieures (CET et CTU), mais il se convainc à présent que ce choix est important, parce qu’il énonce une garantie de sérieux et d’exigence sans doute plus lisible pour le grand public. Quant au terme Religieux, notre évêque l’a rattaché à sa double origine, relier et relire : L’INSR sera vecteur de cette double action de relecture nécessaire de la Tradition de l’Eglise, actualisée pour aujourd’hui, et de relation entre les acteurs de la formation, entre les disciplines convoquées pour l’obtention des diplômes, entre les différentes de spiritualité présentes dans, et en dehors, du christianisme, et enfin, entre l’homme en quête de vérité et Dieu qui l’attend et veut son bonheur.

A la suite de cette inauguration, le Forum des Formations, installé dans un Transept illuminé de soleil et joliment décoré grâce au talent de l’organisatrice Sylvie Tamarelle, a continué jusqu’en fin d’après-midi à donner à voir les différentes dimensions des propositions diocésaines : Parole de Dieu, Conte biblique, Spiritualité, Ecole des Disciples Missionnaires, et bien sûr l’INSR qui avait aussi son stand. Une initiative qu’il serait bon de voir pérenniser les années à venir !

Yves Millou